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La mise en orbite d'un satellite géostationnaire s'accomplit en deux étapes : d'abord on place le satellite sur une orbite circulaire basse à l'altitude z1 ( r1 = Rterre + z1) puis on le fait passer sur l'orbite géostationnaire à l'altitude z2 ( r2 = Rterre + z2). Ce transit s'opère sur une orbite de transfert dite de Hohmann qui est elliptique. Le périgée P est sur l'orbite circulaire basse et l'apogée A est sur l'orbite géostationnaire. On utilise pour cela un petit réacteur qui émet en A et en P, pendant un temps très court, un jet de gaz donnant au satellite l'impulsion nécessaire.
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géostationnaire : trajectoire circulaire dans le plan équatorial. en conséquence les deux autres orbites sont situées dans le plan équatorial l'énergie mécanique sur la trajectoire elliptique se conserve aux points A et P : E = - GMm / (r1 +r2). énergie mécanique sur l'orbite circulaire basse : au point P : E1 = -½ mGM / r1 variation d'énergie mécanique en P : DE = E -E1 = - GMm / (r1 +r2) + ½ mGM / r1 DE =GMm (r2 - r1) / [2(r1 +r2)r1]. DE est positive, la vitesse du satellite augmente. énergie mécanique sur l'orbite circulaire haute : au point A : E2 = -½ mGM / r2 variation d'énergie mécanique en A : DE = E2 -E = - ½ mGM / r2 +GMm / (r1 +r2) DE =GMm (r2 - r1) / [2(r1 +r2)r2]. durée du transfert : le satellite parcourt la moitié de l'ellipse entre A et P. La durée du parcourt est la moitié de la période de révolution T sur l'ellipse. La troisiéme loi de kepler donne la période T en fonction de r1 et r2. T² = 4p² / (GM) (r1 +r2)3. norme de la variation de vitesse en P : sur la nouvelle orbite circulaire la vitesse est v telle que : v² = GM/ r2. sur l'orbite elliptique, avant l'impulsion du réacteur, l'énergie a pour expression : E = - GMm/(r1 +r2) = ½ m(vA )² - GMm / r2. vA ² = 2GM r1 / [(r1 +r2)r2] = 2 v² r1 / (r1 +r2) vA / v = rac carrée [2 r1 / (r1 +r2)] ( v- vA ) / v = 1- rac carrée [2 r1 / (r1 +r2)].
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