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une méthode de dépistage du dopage fondée sur la spectromètrie de masse (groupe I bac juin 97)
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accélération par un champ électrique déviation par un champ magnétique |
A l'occasion des Jeux Olympiques de l'été 1996, une revue scientifique faisait état des dernières méthodes de dépistage du dopage. On y décrivait une nouvelle méthode en voie d'homologation, mettant en jeu la spectrométrie de masse, dont le principe est donné ci-après. Le dopage par les stéroïdes anabolisants administrés aux sportifs pour que leurs muscles se développent serait assez facile à dépister. Pourtant des stéroïdes anabolisants, notamment la testostérone, l'hormone mâle, sont naturellement présents dans l'organisme : comment faire la différence entre l'hormone naturelle et l'anabolisant interdit ? On propose une méthode fondée sur la spectrométrie de masse isotopique, où l'on détermine le rapport des concentrations en carbone 13 (13C) et en un de ses isotopes le carbone 12 (12C). En effet, les rapports qui caractérisent les matières premières utilisées pour la préparation de la testostérone de synthèse et les molécules biosynthétisées par l'homme à partir de son alimentation, sont différents. On propose dans cette méthode de mesurer le rapport des concentrations en carbone 13C et en carbone 12C du dioxyde de carbone provenant de la combustion de l'hormone extraite d'un prélèvement d'urine de l'athlète contrôlé, par la technique de la spectrométrie de masse. Le déplacement des particules dans les chambres d'accélération et de déviation s'effectue dans le vide 1. Accélération.
2. Déviation.
3. Résultat d'un contrôle. L'analyse des impacts a permis de dénombrer les atomes 12C et 13C contenus dans les ions arrivés sur le détecteur pendant une certaine durée. Les résultats des comptages effectuées à partir des échantillons d'urine de deux athlètes A et B sont rassemblés dans le tableau suivant et à compléter.
On y fait figurer également les comptages réalisés à partir d'un étalon standard international. Les nombres d'atomes de carbone 12 et 13, respectivement N1 et N2, donnés dans le tableau, tiennent compte de corrections dues, en particulier, à la présence d'isotopes de l'oxygène. On considère que l'athlète s'est dopé si la valeur du coefficient d est notablement inférieure à -27. A partir des données du tableau, déterminer s'il y a eu dopage pour les athlètes A et B.
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travail de cette force = eUOO' la charge étant positive, le potentiel de O' doit être plus petit que celui de O. (UOO' positive) Le champ électrique est dirigé vers les plus petits potentiels. La variation d'énergie cinétique entre O et O' est égale au travail de la force électrique. L'énergie cinétique initiale est voisine de zéro. 0,5m1v1² = eUOO'= eU0. de même pour l'ion de masse m2 : 0,5m2v2² = eUOO'= eU0. 0,5m1v1² = 0,5m2v2² = eU0. v1² =2eU0/m1 = 2*1,6 10-19 *4 103 / 7,31 10-26 =1,75 1010 v1 =1,32 105 m s-1. v2 =1,309 105 m s-1. rayon = mv /(eB) masse : kg ; vitesse : m s-1; e en coulomb ; B en tesla. rayon =[kg] [m ][s]-1[C]-1[T]-1. avec [T]-1= [kg]-1[s][C] d'où rayon = [m ] homogène à une longueur. r² = m²v² /(e²B²) avec mv²=2eU0. r² = 2 m/e U0 / B² r1 /r2 = racine carée (m1 / m2). I1I2= 2/0,25 rac carrée(8000/1,6 10-19)( rac carrée(7,47 10-26)-rac carrée(7,31 10-26) I1I2=8*2,23 1011*(2,733-2,703)10-13 I1I2= 5,2 mm.
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