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Huyghens (1629-1695) donne à la lumiére un caractére ondulatoire par analogie à la propagation des ondes à la surface de l'eau et à la propagation du son. Pour Huyghens, le caractère ondulatoire de la lumière est fondé sur les faits suivants: - " le son ne se propage pas dans une enceinte vide d'air tandis que la lumière se propage dans cette même enceinte. La lumière consiste dans un mouvement de la matière qui se trouve entre nous et le corps lumineux, matière qu'il nomme éther". - " la lumière s'étend de toutes parts1 et, quand elle vient de différents endroits, même de tout opposés2 , les ondes lumineuses se traversent l'une l'autre sans s'empêcher3 " - " la propagation de la lumière depuis un objet lumineux ne saurait être4 par le transport d'une matière, qui depuis cet objet s'en vient jusqu'à nous ainsi qu'une balle ou une flèche traverse l'air ". Fresnel (1788-1827) s'attaque au problème des ombres et de la propagation rectiligne de la lumière. Avec des moyens rudimentaires, il découvre et il exploite le phénomène de diffraction. Il perce un petit trou dans une plaque de cuivre. Grâce à une lentille constituée par une goutte de miel déposée sur le trou, il concentre les rayons solaires sur un fil de fer. Extraits d'articles parus dans l'ouvrage " Physique et Physiciens " et dans des revues " Sciences et Vie ". 1 de toutes parts = dans toutes les directions ; 3 sans s'empêcher = sans se perturber 2 de tout opposés = de sens opposés ;4 ne saurait être = ne se fait pas I. Questions à propos du document
II. Diffraction : On réalise une expérience de diffraction à l'aide d'un laser émettant une lumière monochromatique de longueur d'onde l. A quelques centimètres du laser, on place successivement des fils verticaux de diamètres connus. On désigne par a le diamètre d'un fil. La figure de diffraction obtenue est observée sur un écran blanc situé à une distance D = 1,60 m des fils. Pour chacun des fils, on mesure la largeur L de la tache centrale. À partir de ces mesures et des données, il est possible de calculer l'écart angulaire q du faisceau diffracté (voir figure 1 ci-après).
III. Dispersion : Un prisme est un milieu dispersif : convenablement éclairé, il décompose la lumière du faisceau qu'il reçoit.
Les ondes transportent de l'énergie sans transport de matière. Les ondes se propagent de proche en proche à partir de la source dans toutes les directions qui lui sont offertes. La lumière solaire est polychromatique. Le diamètre du fil doit être du même ordre de grandeur que la
longueur d'onde de la lumière ( de quelque microns à quelques dizaines
de microns)
q = l/a ; q en radian; l et a en mètre. en traçant la courbe q = f(1/a) on obtient une droite de coefficient directeur égal à l. coef. directeur = 2,8 10-2 / 5 104 = 2,8 10-6 / 5 = 0,56 10-6 m = 560 nm = 0,56 mm. Chaque radiation de la lumière polychromatique donne un
système de diffraction dont la largeur de la tache centrale est
proportionnelle à la longueur d'onde. A centre de la tache toutes les
radiations sont présentes ( couleur blanche) ; le bord de la tache
centrale est orange-rouge, le bleu étant absent .
L'indice de réfraction d'un milieu transparent, noté n ( n supérieur à 1) est égal au rapport de la célérité de la lumière dans le vide ( 3 108 m/s) à la célérité de la lumière dans le milieu transparent. Un milieu est dispersif lorsque la célérité de l'onde en propagation dans ce milieu dépend de sa féquence. L'indice de réfraction dépend de la célérité donc de la fréquence de l'onde.
sin i2 = sin (i1 ) / nv. l'angle i2 est d'autant plus grand que i1 est grand : éclairé le prisme sous incidence rasante. l'indice du verre dépend de la fréquence : la lumière blanche est polychromatique ; le bleu est plus dévié que le rouge à la traversée du prisme.
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