Datations : carbone 14 et thermoluminescence concours général 2009.
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La loi de décroissance radioactive dune population datomes de 14C sécrit : N(t) =N0exp(-lt), où N0 est le nombre de noyaux initialement présents dans léchantillon, l la constante radioactive et t le temps. Ecrire la réaction de désintégration du 14C sachant que la particule créée dans ce cas est un électron : 0-1e 146C ---> 147N* +0-1e + antineutrino suivie de la désexcitation du noyau fils 147N* ---> 147N + 00g. Rappeler la signification du terme « temps de demi-vie » noté t½. La demi-vie radioactive,(ou période) notée t½, d'un échantillon de noyaux radioactifs est égale à la durée au bout de laquelle la moitié des noyaux radioactifs initiaux se sont désintègrés. Tracer la courbe N=f(t). Retrouver la relation qui lie le temps de demi vie t½ à la constante radioactive l. N(t½) = N0exp(-lt½) = 0,5 N0 ; exp(-lt½) = 0,5 ln (0,5 ) = - ln 2 = -lt½ ; lt½ = ln 2. En déduire la valeur de l en unité du système international. ln 2 est sans dimension ; l est donc l'inverse d'un temps ; l s'exprime en s-1. Expliquer, grâce à votre courbe, comment il est alors possible de déterminer lâge dun échantillon. N(t) est déterminé expérimentalement ; à partir de cette valeur, tracer une droite horizontale ; à partir de l'intersection avec la courbe tracer une droite verticale. Cette droite coupe l'axe des temps ( abscisse) à la date cherchée. Cette méthode
repose sur le calcul de la proportion
14C/12C. On doit alorss
considérer que la
désintégration se fait de
manière uniforme et
régulière. La proprotion
14C/12C doit ête
supposée constante depuis des
millénaires. On estime possible de
dater des échantillons jusquà
50000 ans.
Pourquoi nest-il
pas possible daller au delà
? La demi-vie du carbone 14
est de l'ordre de 5700 ans ; 50 000 ans correspond
à environ 9 t½. Il reste alors dans
l'échantillon : N(t) = N0 /
29 ~ 2 10-3
N0. La proportion de 14C à mesurer
est si faible quaucun détecteur ne
sest avéré suffisamment
sensible. Il est théoriquement possible de dater tout objet constitué de matériaux organiques, tels que des ossements, des objets en bois, mais aussi des argiles et des poteries ou encore des céramiques, objets a priori minéraux, mais dont la composition recèle souvent des traces de matériaux organiques (souvent désagrégés). Cependant dans le domaine des poteries et céramiques, une seconde méthode est privilégiée, celle de la thermoluminescence. Principe de la technique. Le phénomène de thermoluminescence fut observé pour la première fois en 1663 par Sir Boyle, qui vit une lueur en réchauffant un diamant dans lobscurité. En 1930 les physiciens du solide Urbach et Frisch en expliquèrent le principe grâce à leurs études sur les pièges à électrons dans les cristaux. La méthode de datation ou didentification par thermoluminescence ne fut finalement utilisée quà partir de 1950 lorsque la technologie des photomultiplicateurs permit de détecter de très faibles quantités de lumière. La thermoluminescence est un phénomène physique qui se traduit par la propriété quont certains cristaux démettre de la lumière lorsquon les chauffe, à condition quils aient été au préalable soumis à une irradiation naturelle ou artificielle. Cette luminescence ne se produit que si le chauffage a été précédé dune irradiation due à des rayonnements ionisants, par exemple lexposition à la radioactivité naturelle pendant des milliers dannées. Les rayonnements ionisent les atomes sur leur passage. Ils créent ainsi des charges temporairement libres, des électrons. Un cristal nest jamais parfait, il contient de très grandes quantités dimpuretés ou de défauts ponctuels dont certains peuvent constituer des sites « pièges » pour les électrons libérés par lirradiation. Continuellement au cours du temps, au passage dune particule radioactive, des électrons libérés par lirradiation sont ainsi piégés dans des états physiques dits métastables. Lirradiation étant supposée constante, le nombre de charges capturées est donc proportionnel au temps pendant lequel les cristaux sont irradiés tant que les pièges ne sont pas tous occupés. Si on chauffe un cristal ayant été irradié, lapport dénergie thermique, selon la température atteinte, peut « vider » les pièges. Les électrons alors libérés dans le cristal se recombinent avec un ion positif créé lors de lirradiation. Lénergie dégagée lors de ces recombinaisons est libérée par le cristal sous forme de photons doù la production de lumière.
Pour un type de chauffage donné, le nombre de photons émis est proportionnel au nombre délectrons libérés par le chauffage, lui même proportionnel au nombre de charges initialement créées lors de lionisation, lui même proportionnel au temps écoulé depuis le dernier vidage des sites pièges (instant initial). Cet instant initial correspond à leffacement des irradiations antérieures. En datation par thermoluminescence, on recherche le coefficient de proportionnalité entre la quantité de lumière émise au cours du chauffage au laboratoire et la dose dirradiation Q reçue par le cristal depuis linstant initial. Pour obtenir un âge, il faut aussi connaître la dose d dirradiation reçue par le cristal en une année. Le temps écoulé depuis linstant initial est : Age = Q / d. (Lunité de dose dirradiation est le gray. Q est donc exprimé en gray et d en gray / an.)
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