Oscillations électriques entretenues : oscillateur de Van de Pol Capes 2000
|
|||
|
|||
L'amplificateur utilisé est supposé idéal. En régime linéaire, sa tension de sortie est, en valeur absolue, inférieure à la tension de saturation notée Vsat. Relation entre la tension u(t) = VA-VB, i(t) et R0 : u(t) = R0(i+is) ; u(t) = R1i + (R1+R0)( i+is) d'où R1i +R1( i+is) =0 soit is = -2i Par suite : u(t) = -R0i(t) Valeur de R0 conduisant à l'entretien des oscillations : En notant v(t) la tension aux bornes du condensateur : v(t) + R i(t) + Ldi(t) /dt-R0i =0 si R = R0 : v(t) + Ldi(t) /dt = 0 ( éq. différentielle de l'oscillateur libres non amorti) La puissance instantanée mis en jeu dans le dipôle RLC est dissipée dans le conducteur ohmique R : p = R i2(t) A chaque instant les alimentations de l'amplificateur opérationnel fournissent au dipôle RLC la puissance R i2(t) et compensent ainsi la puissance perdue par effet Joule.
Pour tenir compte des non linéarités du montage, la caractéristique u=f(i) du dipole AB, réalisé avec l'amplificateur opérationnel, est modélisée par une courbe d'équation unique de la forme u= -R0i + b i3. Etude de cette fonction : u= -R0i + b i3. La dérivée du/di = -R0 + 3 bi2 s'annule pour les valeurs i1 = [ R0/(3b)]½ et i2 = - [ R0/(3b)]½ u présente donc deux extrémums pour i = i1 et i = i2. La dérivée est négative sur l'intervalle [i2 ; i1] : la fonction u est décroissante sur cette intervalle. La fonction u étant impaire, l'origine est centre de symétrie. Equation différentielle vérifiée par i(t) : Le montage simulant une résistance négative est relié au dipôle RLC. v(t) + R i(t) + Ldi(t) /dt+ u(t) =0 avec u= -R0i + b i3. dv/dt + R di/dt + Ld2i/dt2 -R0 di/dt + 3b i2di/dt= 0 Or v(t) = q/C et i = dq/dt d'où dv/dt = i/C Par suite i/C+ (R-R0+3 b i2) di/dt + Ld2i/dt2 = 0. i+ (R-R0+3 b i2)C di/dt + LC d2i/dt2 = 0.(1) Condition de stabilité de cet oscillateur : On effectue le changement de variable suivant : x= i et t = t (LC)-½ soit dt/dt = (LC)-½ (1) s'écrit : x + (R-R0+3 b x2)C dx/dt + LCd2x/dt2 = 0. Or dx/dt = (LC)-½ dx/dt et d2x/dt2 = (LC)-1 d2x/dt2 par suite : x + (R-R0+3 bx2)(C/L)½ dx/dt +d2x/dt2 = 0. en posant a =(R0-R) (C/L)½ et b=3 b / (R0-R) : x - a(1-bx2)dx/dt +d2x/dt2 = 0. La condition de stabilité de l'oscillateur de Van der Pol est b > ou égal à0 soit R0> ou égal à R.
|
|||
|
|||
|