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Données : l'alimentation est supposée parfaite ; RG résistance inconnue ; C= 2mF ; L= 5 mH; r= 5 W ; R résistance variable. Charge du condensateur : Le condensateur étant déchargé, on bascule à l'instant t=0, l'interrupteur en position 1. On obtient donc le circuit suivant :
Oscillations libres du circuit RLC : le condensateur étant supposé complétement chargé, on bascule à t=0 l'interrupteur K sur la position 2. On obtient donc le circuit suivant :
corrigé Les branchements à effectuer pour visualiser la tension uC sur la voie 1 de l'oscilloscope à mémoire : L'enregistrement 1 ( à gauche) correspond à la tension uC : celle-ci est croissante de zéro à E lors de la charge. L'enregistrement 2 ( à droite) correspond à la tension uRG : l'intensité ( donc uRG qui est égale à RGi) décroît au cours de la charge. Additivité des tensions : E = uC +uRG. relations entre i et q : i = dq/dt ; entre q et uc : q=Cuc ; dq/dt = Cduc/dt. Equation différentielle satisfaite par la tension uc(t) : E = uC +uRG ; E = uC +RGi ; E = uC +RGCduc/dt. (1) Vérifions que uc(t) = E(1-exp(-t / (RGC))) est solution de cette équation : dériver uc(t) par rapport au temps : duc/dt = E/(RGC)exp(-t / (RGC)) repport dans (1) : E(1-exp(-t / (RGC))) + E exp(-t / (RGC)) = E relation vérifiée quel que soit t : donc uc(t) = E(1-exp(-t / (RGC))) est bien solution de (1). Expression littérale de la constante de temps t du circuit : t = RGC. Détermination graphiqu de t : d'où RG = t/C = 2 10-3 / 2 10-6 = 1000 W. Energie emmagasinée dans le condensateur en fin de charge : ½CE² = 0,5* 2 10-6 *100 = 10-4 J. Oscillations libres du circuit RLC : Le condensateur étant supposé complétement chargé, on bascule à t=0 l'interrupteur K sur la position 2. Expression de uL en fonction de r, L et di/dt : uL= Ldi/dt + ri On suppose tout d'abord que la résistance totale du
circuit est négligeable. additivité des tensions : uc+uL= 0 ; q= Cuc; i= dq/dt di/dt = d²q/dt² q/C + Ld²q/dt² = 0 ; q+ LCd²q/dt² = 0 ; q/(LC)+ d²q/dt² = 0 w²0q+d²q/dt² = 0.
avec w²0
= 1/(LC) T0 = 2p/ w0 = 2p(LC)½ = 6,28 (5 10-3*2 10-6)½ = 6,28 10-4 s. En réalisant le montage sans la résistance variable (R=0), on obtient l'oscillogramme suivant : Le régime correspondant est "pseudo-périodique". T et T0 sont très proches si l'amortissement est faible. En modifiant la valeur de R, on peut pbserver deux autres régimes du circuit RLC.
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La houle à la surface de la mer est assimilable à une onde mécanique périodique progressive. Le physicien la caractérise par sa période T, sa longueur d'onde l, sa célérité v et par son amplitude a. Quand un marin parle d'un creux de 9 m, il caractérise la houle par son hauteur crête à crête que l'on notera h.
corrigé La houle à la surface de la mer est assimilable à une onde mécanique périodique progressive. Le physicien la caractérise par sa période T, sa longueur d'onde l, sa célérité v et par son amplitude a. Quand un marin parle d'un creux de 9 m, il caractérise la houle par son hauteur crête à crête que l'on notera h. Relation liant a et h : a = ½ h. Evaluer expérimentalement la période T : mesurer la durée séparant deux vaques consécutives venant frapper une digue. Nature de l'onde mise en jeu à la surface de l'eau : onde mécanique progressive périodique. Il y a transport d'énergie : les vagues peuvent détruire ou endommager une digue ; Il n'y a pas transport de matière : un objet situé sur
la mer se déplace verticalement.
l= 200 m ; T= 10 s ; la célérité de la houle est : v = l /T= 20 m/s. En admettant que la célérité de la houle à la surface d'une profondeur H d'eau est donnée par v= (gH)½ où g = 10 m/s², la hauteur moyenne de l'eau dans le cas précédent est : H=v²/g = 20*20/10 = 40 m. Quand on se rapproche de la côte, si la profondeur de l'eau diminue alors la célérité de l'onde diminue ( v est proportionnelle à H½). En arrivant sur le rivage, les vagues se brisent ou "déferlent" : la profondeur étant faible, le bas de la vague vient heurter le fond de la mer.
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