production et utilisation des RX pour l'étude d'un cristal |
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Le fonctionnement d'une machine à vapeur peut être modélisé par un cycle de Rankine. Un fluide, l'eau subit des transformations dont certaines consistent à réaliser des échanges thermiques avec deux sources de chaleur, chaque source étant à température constante. Ces échanges peuvent provoquer des transitions de phase liquide <--> vapeur. - vaporisation A--> B à pression constante P1= 50 bar du fluide dans le bouilleur. - détente isentropique B--> C de la vapeur juste saturante dans la turbine calorifugée ( lors de cette étape de l'énergie est fournie sous forme de travail à l'extérieur de la machine à vapeur), jusquà P2<P1. - condensation totale C--> M à pression constante P2 = 0,1 bar dans le condenseur. - compression isentropique M--> D du liquide juste saturant au départ, de P2 à P1, dans la pompe calorifugée. - échauffement D-->A à pression constante P1. Etude du cycle :
quelques idées La pression de vapeur saturante est la pression à laquelle un fluide passe de l'état gazeux à l'état liquide (ou l'inverse) à une température donnée. information donnée dans la description du cycle permettant de conclure que la vaporisation est complète en B : " détente de la vapeur juste saturante dans la turbine calorifugée" on peut admettre que le point M est pratiquement confondu avec le point D sur ce diagramme : un liquide est pratiquement incompressible
dans 1000 g d'eau il y a : 1000 / masse molaire de l'eau = 1000/18 = 55,5 mol d'eau Ds= 60*55,5 = 3,33 kJ K-1kg-1 ; QAB= TA Ds=534* 3,33 =1780 kJ kg-1 ; or Dh=hsortie-hentrée= W+Q d'où : WAB=1694-1780 = -86 kJ kg-1. détente isentropique B--> C : Dh= 2075-3018 = - 943 kJ kg-1 ; Ds= 0 d'où QBC=0 et WBC=Dh=- 943 kJ kg-1 . condensation totale C--> M à pression constante : Dh= 235-2075 = -1840 kJ kg-1 ; Ds= 24-120 = -106 J K-1 mol-1 Ds= -106*55,5 = -5,89 kJ K-1kg-1 ; QCM= TC Ds=-320* 5,89 =-1885 kJ kg-1 ; or Dh=hsortie-hentrée= W+Q d'où : WCM=-1840+1885 = 45 kJ kg-1. compression isentropique M--> D du liquide : Dh= 239-235 = 4 kJ kg-1 ; Ds= 0 d'où QMD=0 et WMD=Dh= 4 kJ kg-1 . échauffement D-->A à pression constante : Dh= 1324-239 = 1085 kJ kg-1 ;WDA voisin de zéro, fluide quasiment incompressible et P= constante. or Dh=hsortie-hentrée= W+Q d'où : QDA=1085 kJ kg-1 . énergie thermique QDB reçue par 1,00 kg de vapeur d'eau, au cours du transfert thermique avec la source chaude : QDB = QDA +QAB = 1085+1780 = 2865 kJ kg-1. travail reçu WBC dans la turbine calorifugée : - 943 kJ kg-1 . travail reçu WMD à la pompe calorifugée : 4 kJ kg-1 énergie thermique Qf reçue par 1,00 kg d'eau lors du transfert thermique avec la source froide : -1885 kJ kg-1 rendement h de ce cycle moteur : travail disponible / énergie reçue de la source chaude |somme des travaux | :|-86-943+4|= 1025 kJ kg-1 énergie reçue de la source chaude 1780+1085 = 2865 kJ kg-1 ; rendement h = 1025/2865*100 = 36%.
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Un tube de Coolidge est schématisé ci-dessous :
corrigé Tube de Coolidge : tube dans lequel règne un vide poussé (environ 10-4 Pa). Les électrons sont émis par un filament de tungstène chauffé par un courant électrique (effet Joule). Le filament joue le rôle de cathode. On établit entre la cathode et l'anode une tension élevée ; celle-ci accélère les électrons émis par le filament. Les électrons accélérés frappent l'anode. La plus grande partie de la puissance électrique (99 %) est dissipée sous forme de chaleur dans l'anode. Les tubes sont refroidits par une circulation d'eau. énergie cinétique E à l'arrivée des électrons sur l'anticathode en fonction de la haute tension U: La vitesse initiale des électrons est négligeable ; le poids des électrons est négligeable devant la force électrique. La seule force qui travaille est la force électrique : son travail est moteur et vaut W= eU ( e : charge élémentaire) Le théorème de l'énergie cinétique s'écrit : Ec finale - Ec départ= ½mv² 0= eU. énergie du rayonnement X : E= hc/l0
= eU d'où l0
= hc/(eU) = k/U avec k = hc/e En bombardant un solide à l'aide un faisceau d'électrons, on observe un freinage et une déviation des électrons dûs champ électrique des noyaux de la cible. Or une charge électrique dont la vitesse varie rayonne d'après les équations de Maxwel. Le freinage des électrons n'est pas quantifiée : les énergies des photons ne sont pas quantifiées ; le spectre en énergie est continu. L'énergie maximale des photons X est égale à l'énergie cinétique initiale eU des électrons. Le spectre intensité = f( longueur d'onde) commence à partir de la valeur l0. Or l0 = hc/(eU) ; l0 ne dépend que de la tension accélératrice et en aucun cas de la nature de la cible.
l'énergie de l'atome est quantifiée : le spectre de raies est caractéristique des atomes constituant de l'anticathode. l'énergie du phoiton X émis est égale à la différence d'énergie entre deux niveau de l'atome : E= kc/l soit l = hc/E transition L--> K : énergie du photon = 7710-765=6945 eV soit 6945*1,6 10-19 = 1,111 10-15 J. lKa=hc/E = 6,63 10-34*3 108 / 1,111 10-15= 0,179 nm transition M--> K : énergie du photon = 7710-36,4=7673,6 eV soit 7673,6*1,6 10-19 = 1,228 10-15 J. lKb=hc/E =
6,63 10-34*3 108 / 1,628
10-15= 0,162
nm
Chaque fois que la différence de marche d est égale à un multiple de la longueur d'onde, on observe une interférence constructive. la loi de Bragg s'écrit : d = nl = 2 d sin q n=1 ; q= 15,5 ° ; l= 0,179 10-9 m ; d= l/(2sin q) = 0,179 10-9 / (2 sin 15,5) = 3,35 10-10 m= 0,335 nm. le paramètre de la maille cubique simple est égale à d.
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