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Douceur des nuits et clarté du ciel font de l'été la saison idéale pour s'initier à l'astronomie. Mais quand on est totalement débutant dans ce genre d'exercice, quel matériel choisir ? Si on exclut les paires de jumelles, il existe deux grandes familles d'instruments pour l'observation du ciel : les lunettes et les télescopes. Leur différence de conception tient essentiellement au trajet emprunté par la lumière dans l'appareil. Les lunettes se résument à un tube portant une lentille (ou un groupe de lentilles) à chaque extrémité. La plus grosse, tournée vers le ciel, est l'objectif : elle capte la lumière et concentre les rayons pour former une image à l'intérieur de l'instrument. La deuxième lentille, l'oculaire, permet d'observer cette image. Le grossissement d'une lunette est égal à la distance focale de l'objectif divisée par celle de l'oculaire … Dans un télescope, le trajet optique de la lumière est fondamentalement différent de celui d'une lunette. Son principe de fonctionnement repose sur un jeu de miroirs. Le plus important, dit miroir primaire, capte la lumière et la dirige vers un second miroir, le miroir secondaire qui, à son tour, la réfléchit vers l'oculaire. Le grossissement d'un télescope se calcule de la même manière que pour une lunette. Le miroir primaire, sphérique convergent, possède aussi une distance focale. On la divise par la distance focale de l'oculaire pour déterminer le grossissement. d'après l'article "Lunette ou télescope" de Henri-Pierre PENEL, Sciences et Vie, août 2001. L'objectif de cet exercice est de schématiser les trajets suivis par la lumière dans une lunette astronomique et dans un télescope. I- Une lunette astronomique : On observe la Lune à l'aide d'une lunette astronomique dont l'objectif est une lentille convergente de distance focale f1 = 100 cm. Vue depuis la Terre, la Lune a un diamètre apparent a = 9,3 10-3 rad.
II- Un télescope : On utilise maintenant un télescope de Newton pour observer la Lune. Le miroir principal, de sommet S, a une distance focale f1 = 100 cm.
a : diamètre apparent, angle sous lequel on observe la Lune à l'oeil nu. tan (½a) = ½D/d ; ½a ( radian) voisin de ½D/d, l'angle étant petit. diamètre réel de la Lune sachant qu'elle est située à 3,8 105 km de la Terre : a = 9,3 10-3 rad. D= a d = 9,3 10-3 *3,8 105 = 3,5 103 km. L'image A1B1, donnée par l'objectif (lentille L1) de l'objet AB est située dans le plan focal image de la lentille, car l'objet est à l'infini.
soit A1B1 = a OF'1 = 9,3 10-3 * 1 = 9,3 10-3 m = 9,3 mm. L'image A1B1 sert d'objet pour
l'oculaire (lentille L2) qui en donne une image A'B',
rejetée à l'infini (vision sans fatigue) pour un œil normal On appelle grossissement de la lunette le rapport G =a '/ a
, a étant le diamètre
apparent et a ' l'angle sous
lequel on voit l'image A'B'. tan a ' = A1B1/O2F'2
= A1B1/ f '2 =9,3 10-3 /
0,100= 9,3 10-2 ; a '
=9,3 10-2 radian. Un télescope : Le miroir secondaire réfléchit la lumière vers l'oculaire, d'après le texte. Le miroir secondaire réfléchit la lumière provenant de l'astre dans une direction perpendiculaire à l'axe du télescope : cela permet une observation de l'image de l'astre. ( sinon l'astronome en se plaçant dans l'axe du tube, masquerait la lumière issue de l'astre). L'image A2B2 de l'objet A1B1 donnée par le miroir est symétrique de A1B1 par rapport au plan du miroir.
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