d'après bac S Asie 2006 |
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Les parties 1 et 2 de cet exercice sont indépendantes I- La suspension : les amortisseurs : (4 pts) La suspension d'une automobile permet d'atténuer les oscillations verticales, inconfortables et dangereuses pour les passagers, se produisant lors du passage dans un trou ou sur un obstacle. Elle se compose au niveau de chaque roue d'un ressort et d'un amortisseur (généralement à huile). Pour étudier ce système, l'automobile est modélisée par un solide de masse m, de centre d'inertie G reposant sur un ressort vertical de constante de raideur k. Le repérage des positions y du centre d'inertie de l'automobile se fait selon un axe vertical Oy orienté vers le haut ; l'origine O est choisie à la position d'équilibre G0 du centre d'inertie du solide. Les amortisseurs engendrent globalement une force de frottement opposée au vecteur vitesse du solide et proportionnelle à sa valeur ; le coefficient de proportionnalité h s'appelle coefficient d'amortissement.
II- L'alimentation électrique: l'accumulateur au plomb : La batterie de démarrage d'une automobile est constituée par l'association, en série, de plusieurs éléments d'accumulateurs au plomb. Un élément d'accumulateur comprend deux électrodes : l'une est en plomb métal Pb(s), l'autre est recouverte de dioxyde de plomb PbO2(s). Elles sont immergées dans une solution aqueuse d'acide sulfurique. Les deux couples oxydant / réducteur impliqués dans le fonctionnement de cet accumulateur sont : PbO2(s) / Pb2+ (aq) et Pb2+ (aq) / Pb(s).
La suspension : les amortisseurs : Expression correcte de la période propre T0
de l'oscillateur : analyse dimensionnelle 2p est sans dimension ; masse : [m]= M ; [T0]= T D'une part, la valeur de la tension d'un ressort est proportionnelle à sa déformation x ; le coefficient de proportionalité est la raideur k : en conséquence k est égal à une force divisée par une longueur . k = F/x D'autre part, la seconde loi de Newton indique qu'une force est égale à une masse multipliée par une accélération : F= ma De plus une accélération est une longueur divisée par un temps élevé au carré . en conséquence, la dimension de k est : [k]= [ma/x]= MLT-2 L-1 = MT -2 dimension de k/m : [k/m]= MT-2 M-1 = T-2 ; soit [k/m]½=T-1 ; je conclus : T0 = 2p(k/m)½ ne convient pas. dimension de m/k : [m/k]= M-1 T 2 M = T2 ; soit [m/k]½=T ; je conclus : T0 = 2p(m/k)½ convient. dimension de km : [m/k]= MT -2 M =M2 T -2; soit [mk]½=MT-1 ; je conclus : T0 = 2p(mk)½ ne convient pas. Les oscillations sont libres : au delà de la bosse, le ressort n'est pas sollicité par un excitateur A la courbe 1 correspond un régime apériodique ( on n'observe pas d'oscillation) ; à la courbe 2 on associe un régime pseudopériodique ( l'amplitude des oscillation diminue au cours du temps). Détermination graphique de la pseudo-période : T voisin de 0,325 s soit 0,32
s. d'une part T voisin T0 = 0,33 s et d'autre part :T0 = 2p(m/k)½ soit T²0 = 4p² m/k : m = kT²0 / (4p² ) m = 6,0 105 * 0,325² / (4*3,14²) =1,6 103 kg. Les allures différentes des courbes sont dues au coefficient d'amortissement h : l'amortissement est d'autant plus grand que le coefficient d'amortisement h est grand : donc la courbe 1 correspond à la plus grande valeur de h. Une bonne suspension correspond à un coefficient d'amortissement grand : les passagers ne doivent pas être soumis à des oscillations à chaque passage de bosse. "il impose à la roue testée une excitation verticale " : en conséquence, lors de ces tests les amortisseurs sont soumis à des oscillations forcées. L'amplitude des oscillations passe par un maximum pour une
fréquence voisine de la fréquence propre, caractéristique de
l'amortisseur : ce phénomène porte le nom de résonance.
A2 <A1, donc l'amortisseur 2 assure le meilleur confort. L'alimentation électrique: l'accumulateur au plomb : Lors de la décharge, l'accumulateur joue le rôle de générateur. couple :PbO2(s) / Pb2+ (aq) ; l'oxydant PbO2(s) se réduit : PbO2(s) + 4 H+ (aq) + 2e- = Pb2+ (aq)+ 2 H2O( l) ( 1) . couple : Pb2+ (aq) / Pb(s) ; le réducteur Pb(s) s'oxyde : Pb(s) = Pb2+ (aq)+ 2e- ( 2) . Des électrons porteurs d'une charge négative sont libérés lors de cette oxydation, en conséquence cette électrode de plomb constitue la borne négative de ce générateur. ( 1) + ( 2) conduisent à l'équation de la réaction : PbO2(s) + 4 H+ (aq) + Pb(s) = 2 Pb2+ (aq) + 2 H2O( l) masse de plomb Pb(s) consommée : Le fonctionnement du démarreur nécessite un courant d'intensité 200 A. Le conducteur actionne le démarreur pendant 1,0 s ; en conséquence la quantité d'électricité Q mise en jeu est : Q=It = 200*1 = 200 C. Or Q= n(e-) F : avec F, le faraday : 1F = NA e et n(e-) : quantité de matière (mol) d'électrons d'où : n(e-) = Q/(NA e) De plus : Pb(s) = Pb2+ (aq)+ 2e- d'où : n(e-) = 2 n(Pb) soit n(Pb) = ½ n(e-) enfin m(Pb) = n(Pb) M(Pb) par suite la masse de plomb disparue s'exprime par : m(Pb) = ½QM(Pb) / (NA e) m(Pb) = 0,5*200 *207,2 / ( 6,02 1023 *1,6 10-19)=0,21 g. Lors de la charge, l'accumulateur joue le rôle d'électrolyseur : le sens du courant est imposé par le générateur de charge. en conséquence la transformation est forcée, l'accumulateur reçoit de l'énergie électrique de la part du générateur de charge. L'équation de la réaction chimique se produisant lors de la charge est l'inverse de la réaction chimique de décharge. 2 Pb2+ (aq) + 2 H2O( l) = PbO2(s) + 4 H+ (aq) + Pb(s)
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