chute d'une bille ; circuit RLC ; Force de Laplace. |
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Dans le modèle dit planétaire de l'atome d'hydrogène on suppose que l'électron a un mouvement circulaire de rayon r autour du noyau constitué d'un proton. Ce mouvement a lieu sous l'action de la seule force que l'on prendra en compte, à savoir une force électrostatique attractive agissant sur l'électron dont la direction est celle de la droite joignant le proton et l'électron et dont la valeur est égale à ke²/r² où e représente la charge élémentaire et k une constante. On notera m la masse de l'électron.
masse de l'électron m = 9,1 10-31 kg ; e= 1,6 10-19 C ; k= 9 109 SI ; r= 5,3 10-11 m. corrigé L'électron est soumis à une force attractive centripète, perpendiculaire à son vecteur vitesse. Cette force ne travaille pas et en conséquence l'énergie cinétique de l'électron ne varie pas. La valeur du vecteur vitesse est alors constante : le mouvement est uniforme. D'après la seconde loi de Newton, l'accélération est centripète aN= v²/r de plus m aN= ke²/r² d'où : ke²/(mr²)= v²/r soit v² = ke²/(mr) v²= 9 109 * (1,6 10-19)² / (9,1 10-31 * 5,3 10-11)= 4,78 1012 ; v = 2,18 106 m/s. L'énergie mécanique est la somme de l'énergie cinétique et de l'énergie potentielle : E= ½mv² - ke²/r remplacer v² par son expression ci-dessus : E= ½ke²/r - ke²/r = -½ke²/r. E= - 0,5*9 109 * (1,6 10-19)² /5,3 10-11= 2,17 10-18 J =- 2,17 10-18 / 1,6 10-19 eV = -13,58 eV
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On se propose d'étudier la chute libre d'une bille supposée ponctuelle, lachée sans vitesse initiale. On négligera les frottements et on prend g= 9,8 m/s².
corrigé La bille n'est soumise qu'à son poids ,verticale vers le bas, de valeur mg La seconde loi de Newton s'écrit sur un axe vertical descendant : a= g La vitesse est une primitive de l'accélération : v= gt la hauteur de chute est une primitive de la vitesse : h = ½gt². Les dix derniers cm ( 0,1 m) sont parcourus en 40 ms( 0,04 s) : soit h la hauteur totale de chute : h = ½ gt² h-0,1 = ½g(t-0,04)² ; ½ gt²-0,1 = ½ gt²-0,04 gt + ½g*0,04² -0,1 = -0,04 *9,8t + 7,84 10-3 ; t = (1+7,84 10-3)/ (0,04 *9,8)=0,275 s. h= ½ gt² = 4,9*0,275² = 0,37 m.
0,85 = ½gt² soit t =0,416 s 0,85-0,1 = ½g(t-Dt)² = 4,9(0,416-Dt)² ; 0,75 /4,9 = (0,416-Dt)² 0,416-Dt= 0,391 soit Dt = 2,48 10-2 s = 24,8 ms. d'où la vitesse calculée : 0,1 / 2,48 10-2 = 4,03 m/s. vitesse théorique pour une hauteur de chute h=0,8 m : v²= 2gh = 2*9,8*0,8 = 15,68 ; v = 3,96 m/s écart : |Dv|= 0,07 m ; écart relatif
: 0,07/4*100 = 1,8 %.
0,1 / 2,38 10-2 > v exp>0,1 / 2,58 10-2 m/s 4,2 > vexp > 3,87 m/s.
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La tension aux bornes d'un résistor et l'intensité qui le travers sont proportionnelles. Visualiser la tension aux bornes du résistor c'est observer l'image de l'intensité au facteur R près. Le signal est pseudo-périodique : l'amplitude des oscillations diminue au cours du temps : une partie de l'énergie se dissipe dans le résistor lors des échanges d'énergie entre condensateur et bobine. Pseudo-période T = 14 ms = 0,014 s ; fréquence f = 1/0,014 = 71 Hz pseudo-pulastion w =2pf = 6,28 *71 =448 rad/s. LCw²= 1 d'où L=1/(Cw²) = 1/(5
10-6 *448²)= 1 H.
avec : T= 7 10-3 s ; f = 1/7 10-3 =143 Hz et w = 2pf = 897 rad/s La phase de l'intensité est choisie comme origine des phase et la tension uG est en avance d'environ 1,5 ms sur l'intensité. soit 1,5/7*2p =1,35 rad donc j = 1,35 rad expression de l'intensité : i( t) = Imax sin ( w t ) avec Imax = 2,2 / R= 2,2 / 150=0,0146 A. tan j = (Lw-1/Cw) / R soit R tanj =Lw-1/Cw ; Lw =R tanj +1/Cw L =(R tanj +1/Cw) / w = (150
*tan1,35 + 1/(5 10-6*897) / 897 = 1 H.
I= U/ Z avec Z²= R²+(Lw-1/(Cw)² intensité efficace I0 traversant le circuit à la résonance : à la résonance l'impédance Z est minimale et vaut Z= R, d'où I0 = U/R. y= I/I0 = R / [R²+(Lw-1/(Cw)²]½= R * [R²+(Lw-1/(Cw)²]-½ y= [1+ (Lw/R-1/(RCw))² ]-½ or Q= Lw0/R = 1/(RCw0) d'où L/R= Q/w0 et Lw/R =Qw/w0 or x= w /w0 d'où Lw/R = Q x . de même : 1/(RC) = Qw0 et 1/(RCw) = Qw0 /w = Q/x y = [1+ (Qx-Q/x)² ]-½ bande passante de ce circuit : Df = Q f0 avec f0= 71 Hz et w0 = 448 rad/s (voir question précédente) or Q= Lw0/R = 1*448 / 150 = 2,99 ; Df =2,99*71 = 212 Hz.
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On néglige les forces de frottement et le champ magnétique terrestre. Deux barres conductrices sont disposées parallèlement suivant la ligne de plus grande pente d'un plan incliné d'un angle a sur l'horizontale. Elles sont distante de L; leurs extrémités supérieures sont rellées entre elles par un générateur de f.e.m E et par un interrupteur K. Une barre conductrice est posée perpendiculairement sur les deux barres précédentes. Le contact électrique se fait en M et N, on le suppose parfait et de résistance nulle.
corrigé La tige MN est en équilibre sous l'action de son poids, verticale, vers le bas, valeur mg. de l'action des support R, perpendiculaire au plan de la force de Laplace F perpendiculaire au plan défini par MN et le champ magnétique B. La somme vectorielle des forces est nulle ; cette somme s'écrit, sur un axe parallèle aux rails et dirigé vers le haut : -mg sina + B I L=0 ; B= mg sina / (I L) de plus E= RI soit I= E/R ; B= mg R sina / (E L). avec : L= 0,05 m ; m= 0,01 kg ; E= 2 V ; R= 0,2 W ; a = 20 ° ; g=9,8 N/kg. B= 0,01*9,8*0,2*sin20/(2*0,05)= 0,067
T.
flux du champ magnétique B à travers la surface L v dt : dF= B L v dt Le flux varie et en conséquence une tension induite apparaît entre les points M et N telle que par ces effets électromagnétiques elle s'oppose à la variation de flux. uMN = dF/dt = B L v.
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